Du principe de Peter à la loi Pareto, un clin d’œil en matière de gestion des ressources humaines, par Louis Rome

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La bureaucratie nous fait tous parfois suer alors que samedi matin dans La Presse, entre mes deux cafés, j’ai allumé sur un texte tout en sourire de Boucar Diouf, qui m’a rappelé que la gestion des ressources humaines est aussi importante qu’elle peut être complexe et ce pour tous les types d’organisations.

Quelques passages du texte de Boucar Diouf

« Pourtant la bureaucratie pyramidale est souvent un haut lieu de lenteur et d’inefficacité. Pour cause, ce sont les maillons les plus faibles de la chaîne qui y déterminent la performance globale. »

Ou

« En arrière de cette efficacité à plusieurs vitesses, il y a aussi le fameux « principe de Peter ». Cette idée formulée par le pédagogue canadien Laurence Johnston Peter en 1969 dit que les membres d’une structure hiérarchique tendent à devenir de plus en plus incompétents avec le temps. »

Ou

« Déposer une tortue sur une muraille n’en fait pas un grimpeur naturel. » Tout est dit dans cette phrase qui est un condensé du principe de Peter.

Ou

« Or, pour paraphraser Coluche, une bonne partie de cette hiérarchie-là est semblable à des étagères : plus c’est haut, moins ça sert. » L’humour tout en dérision de Coluche m’a toujours touché.

Ou

« En biologie, c’est le besoin qui crée l’organe et, dans la bureaucratie, c’est l’organe qui crée le besoin. »

Perso

J’ajouterais la loi de Pareto (également nommée règle des 80/20) qui est un phénomène qui affirme qu’environ 80% des résultats proviennent de 20% des causes.

En clair, disons qu’une personne, située n’importe où dans l’échelle hiérarchique s’autoévalue avec une note de 80% pour la qualité d’un travail (un dossier, un projet, etc.). C’est ainsi que pour atteindre la note parfaite du 100%, il ne manque qu’un 20%.  Donc, pour l’atteindre, celle-ci va devoir dépenser 80% de toute son énergie (temps, énergie, argent…) consacré à ce dossier/projet.

En résumé, il y a toujours danger pour une personne de concentrer 80% de son énergie sur… 20% de la job ou sur 20% des résultats d’où une perte d’efficacité. Bien sûr parfois cet investissement en énergie est nécessaire et même incontournable, pensons au travail pour développer des mesures de sécurité quasi infaillibles en matière de sécurité nucléaire, ou numérique, ou un dossier de la plus haute importance pour une organisation, etc.

Nous devons être attentifs, pour que nous ou des membres de notre équipe ne tombent pas dans le piège du 80/20. Comme dirait l’autre, un piège n’est plus un piège quand nous savons que c’en est un.

 

Louis Rome, collaborateur TourismExpress


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